Fondée en Mars 2005, cette association a pour but de fournir une aide humanitaire aux populations d’Afghanistan, en particulier dans le domaine éducatif et d’organiser des rencontres culturelles et d’information sur l’Afghanistan.

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DEUX TOURS ET UN COMPROMIS

La situation en Afghanistan.

Rapport à l’assemblée générale du 20 septembre 2014.

IM 11

Avertissement : ce travail a été préparé pour l’assemblée générale du 20 septembre. Rien n’a été rajouté depuis la proclamation des résultats. Faute de documents dans les journaux occidentaux, ce rapport est basé sur les informations des journaux télévisés afghans, et sur leurs résumés en anglais.

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L’actualité en Afghanistan est déterminée encore pour l’instant par la question des élections.

Les élections : de la fierté au risque de catastrophe.

Les élections n’avaient pas mal commencé ; au soir du premier tour, le 5 avril, tout le monde ou presque portait un jugement favorable sur cette première échéance. Les manœuvres d’intimidation des talibans, visant à entraver le cours des élections, avaient échoué.

L’action des talibans a pourtant été importante, même si elle a été masquée par la tragédie électorale. On se focalise sur l’affrontement entre le « double Abdullah » et Ashraf Ghani, et les talibans progressent dans l’ombre de cette tragédie électorale.

 

1) Le manœuvres d’intimidation talibanes : Les talibans afghans sont capables d’organiser des campagnes avec des objectifs précis à l’échelle du pays tout entier. De Janvier à avril au moins, le but des talibans a été clairement l’intimidation des étrangers. Le 21 janvier, l’attaque contre la taverne du Liban, fréquentée par des étrangers, a fait 21 morts. Le 11 mars un journaliste anglo-suédois a été assassiné. Le 21 mars, une attaque contre l’hôtel Séréna a fait 9 morts. Le 4 avril, un soldat de l’armée afghane ouvre le feu sur 2 journalistes femmes. L’une meurt, (une allemande) l’autre est grièvement blessée. Une série de cambriolages violents ont lieu contre les résidences des expatriés. Les routes hors de Kaboul deviennent de moins en moins sures. Les étrangers ne se risquent plus sur la route de Djellalabad, minée par des engins explosifs de fortune. Le Nord est aussi touché : dix employés d’Acted sont tués dans la province de Faryab, 16 morts dans un attentat suicide sur le marché de Maimana, province de Faryab également.

Après le deuxième tour, les actions talebanes ont été aussi importantes.

Le 15 juillet, attentat suicide dans la province de Paktia.

24 juillet : 2 travailleuses humanitaires finlandaises sont tuées à Hérat.

Le 17 juillet, attaque contre l’aéroport de Kaboul. Attaque suicide de 5 ou 6 talibans qui occupent un immeuble en construction et arrêtent plusieurs heures tout le trafic aérien.

On se contente de quelques exemples , on ne peut pas être exhaustif.

Cette campagne d’intimidation force les ONG à se réfugier derrière des grilles et des portes blindées. Seuls les employés afghans de ces ONG sortent faire les courses. Les organisations humanitaires se « bunkerisent ». La plupart des expatriés renoncent à aller dans les restaurants du centre.

On sait peu que le 5 aout un général américain a été tué par un militaire afghan à l’école des officiers de l’armée afghane. Ce militaire afghan a touché 15 autres militaires américains, et a blessé un général allemand, et trois soldats afghans avant d’être abattu.

Ce fait sans précédent a accru la méfiance des troupes de l’ISAF envers l’armée afghane.

Entre les 2 tours, les talebans se sont fixé un autre objectif, tout en maintenant les attentats suicides : organiser des rassemblements armés. Ainsi ils ont réussi à se retrouver à 900 à Kunduz et à 2000 dans la province de l’Helmand, en manifestation armée.   (les spécialistes estiment à 25 000 hommes les talibans actuellement sous les armes, combattants permanents et à 90 000 leur effectif mobilisable en quelques semaines). Les troupes de l’ISAF qui ont de la peine à organiser leur départ, sont actuellement 40 000. L’armée afghane compte 186 000 hommes, auxquels il faut ajouter 125 000 hommes dépendant du ministère de l’intérieur : le financement des soldats et « policiers »  afghans dépend des Etats Unis. Rappelons que ce sont maintenant les troupes afghanes qui payent, et de loin, le plus lourd tribut. Noud n’avons pas les chiffres de 2013, mais pour 20112, ce sont 1800 militaires et policiers afghans qui ont été tués par les extrémistes, alors que les pertes de la coalition sont de l’ordre de quelques dizaines. Les forces occidentales ne sont plus au contact, et font la guerre par l‘intermédiaire des drones.

Les talibans ont mené2331 attaques contre des objectifs civils et militaires en 2013 : soit 6 attaques (de force variable) par jour. ils ne sont certes pas une force négligeable !

Je reviens aux élections.

2) Le premier tour : le 5 avril. Un court soupir de soulagement.

Le premier tour redonne confiance. 6 millions d’électeurs se rendent aux urnes. « le Monde » titre un article sur la naissance d’une nouvelle classe moyenne afghane. Ce qui est sans doute tirer des conclusions hâtives : une participation électorale n’est pas l’occasion d’un recensement sociologique. Ce que les média retiennent, c’est la bonne qualité des débats télévisés, l’interêt de la campagne sur Internet, le caractère vivant d’une campagne que les jeunes font par textos.. Les jeunes des villes se sont intéressés à la politique. Très inquiétant, mais moins visible : l’extrême faiblesse de la participation dans les zones pachtounes. (provinces de l’Est et du Sud)

Il n’en reste pas moins que 6 millions de personnes (sur 12 ou 13 millions d’électeurs potentiels) ont bravé l’interdit des talibans. Les femmes sont allé voter, très nombreuses.

Des plaintes pour fraude sont déposées en grand nombre, dès le premier tour. (entre 2000 et 3000 plaintes suivant les sources) Mais la commission des opérations électorales examine une série de cas à la satisfaction de tous. La proclamation des résultats est de ce fait retardée, et le second tour a lieu le 14 juin, alors qu’il était prévu le 28 mai.

Les résultats du premier tour, qui ne seront annoncés que le 17 juillet, donnent Abdullah Abdullah vainqueur avec 44,9 % des voix et Ashraf Ghani second avec 31,5% des voix. Zalmaï Rassoul, favori de Karzaï et d’un grand nombre d’occidentaux, n’obtient que 11% des voix. On dit qu’il a perdu parce qu’il était le favori de Karzaï.

La préparation du second tour est assez tendue. A cause des nombreuses contestations des élections, à cause des soupçons de fraude (déjà) mais aussi parce que l’entourage des candidats se laisse aller à des propos inconsidérés et à des attaques personnelles . Mohammed Atta, gouverneur d’une des provinces du Nord, qui défend Abdullah Abdullah, menace de constituer un gouvernement séparé dans le Nord du pays, ce qui a grandement alerté le président Obama et le secrétaire d’état John Kerry.

Certains partisans d’Abdullah Abdullah ont rappelé que la femme d’Ashraf Ghani était libanaise, peut-être pas musulmane, et ses enfants peut-être pas musulmans.

Les candidats laissent malheureusement leurs porte-paroles donner un tour ethnique à la campagne. Ainsi Ashraf Ghani s’appelle maintenant Ashraf Ghani Ahmadzai, avec son nom tribal pachtoune, qu’il n’avait pas utilisé auparavant.

3) Le deuxième tour et le problème des fraudes :

Au second tour, le 14 juin, 8,1 millions d’électeur se rendent aux urnes. Des régions où on avait très peu, ou pas voté, semblent avoir participé massivement au vote. Très vite, le 7 juillet, les premiers comptages portant sur 20% des bulletins donnaient Ghani vainqueur avec 56% des voix, et Abdullah Abdullah second avec 43% des voix.

Il y a des cas où la fraude ne fait aucun doute : alors que le nombre d’électeur par bureau est de 600, on découvre beaucoup des urnes avec 595 bulletins.

Dans certaines localités, personne n’avait voté au premier tour, la quasi-totalité des inscrits avait voté au second tour ce qui paraît suspect.

Par contre, certains cas considérés comme frauduleux sont simplement discutables. Ainsi la commission a considéré comme suspectes les urnes dont les résultats étaient certifiés par un homme, président du bureau, alors qu’il s’agissait d’un bureau de femmes.

Les partisans les plus sectaires d’Abdullah Abdullah soutiennent que les 2,1 millions de voix en plus proviennent exclusivement des zones pachtounes, ce qui se discute, et ne tient pas compte des reports complexes des voix qui s’étaient portées sur les autres candidats dans les autres régions. En particulier les voix de Zalmai Rassoul à supposer qu’elles se seraient presque toutes reportée sur Ghani. A ces 11% de voix, on peut joindre les 7% des voix de Sayyaf, qui se sont vraisemblablement reportées sur la candidature de Ghani.

Il y a eu certainement tricherie. Le président de la commission électorale le reconnaît, et déclare que des membres du gouvernement, et des gouverneurs de province y ont participé, voir des membres de la commission électorale de contrôle.

Mais le simple report des voix des petits candidats arrivés en 3 ème et 4 ème position aurait pu à lui seul inverser les résultats du premier tour.

Ce qui est très grave pour la suite, c’est que les membres de la coalition électorale estiment que les fraudes sont si considérables qu’elles peuvent inverser le cours des élections, c'est-à-dire dépasser les 13% des votants. Pourtant les bureaux litigieux ne sont que 1930 sur 23000 ce qui fait 8,3 %. Lles résultats de ces 1930 bureaux semblent inverser le cours des élections selon qu’on fait le choix de les prendre en compte ou pas.

Certaines questions se posent : cette tricherie est elle exclusivement le fait des partisans d’Ashraf Ghani, ou est-elle le fait aussi des partisans d’Abdullah Abdullah ? Dans sa seconde médiation, en Aout, John Kerry a proposé que chaque camp isole 3000 urnes suspectes, pour étude particulière : les partisans de Ghani ont bien trouvé leurs 3000 urnes suspectes. Cette suspicion est-elle totalement inventée ? C’est d’ailleurs au moment où on a commencé à étudier les urnes suspectes que les membres de la commission des délibération en sont venus à sortir les armes (couteaux et pistolets, ce qu’on a pas su en Europe)

Ce qui s’est vraisemblablement produit, c’est la combinaison d’une opération politique légale avec une radicalisation du vote pachtoune en complément des fraudes. Pour une part peut-être, l’abstention au premier tour dans certaines régions n’était que temporaire et tactique : ou les gens n’étaient pas encore intéressés par les élections. Les fraudes se combineraient avec une campagne ethnique très active des partisans de Ghani dans les zones pachtounes. On peut ajouter à cela que rares ont été les hazaras qui ont voté pour Abdullah Abdullah, parce qu’ils avaient été fort maltraités par les troupes de Massoud.

Bref, si les 2,1 millions supplémentaires de voix ne sont pas toutes frauduleuses, si elles ne sont pas toutes des voix pour Ghani, elles sont pour une large part l’expression d’électeurs pachtounes qui ne sentaient pas intéressés par le premier tour, sans enjeu clair pour eux.

Pour bien préciser la situation afghane, il faut dire que les afghans n’ont connu aucune élection à deux tours. Celui qui apparait en tête au premier tour apparait naturellement désigné. La plupart des candidats ne souhaitaient pas un second tour. Karzaï était pour un arrangement dans le style des élections de 2009 : il a été proclamé vainqueur sans deuxième tour.

Les conditions matérielles de la fraude étaient en place : dans un pays où il y a 13 millions d’électeurs, la commission d’organisation des élections estime qu’il y a 20 millions de cartes d’électeurs en circulation ! Il est extrêmement difficile de distribuer des cartes électorales de façon normale quand il n’y a pas d’ état civil.

On a également sous estimé les capacités politiques d’Asraf Giani Ahmadzai. La coalition qu’il avait formée était assez hétéroclite, puisqu’elle regroupait à la fois Sayyaf, et d’anciens chefs communistes, comme Mohammad Hanif Atma, ancien responsable du Khad, la police secrète communiste.. Les observateurs pensaient que ce caractère hétéroclite allait dissuader et les uns et les autres de voter Ghani ; c’est le contraire qui s’est produit.

Bref, le désastre actuel n’est pas la faute de la commission de dépouillement qui a travaillé avec rigueur : la situation est techniquement indécidable, par ce que la proportion de la fraude n’est pas estimable. On ne peut pas savoir sur quel pourcentage des 2,1 millions de voix nouvelles la fraude a porté.

4) Les remèdes du bon docteur Kerry

John Kerry est venu deux fois : une fois au milieu du mois de juillet, mettre sur pied un compromis, une seconde fois le 8 aout pour préciser le compromis c'est-à-dire pour le refaire, parce que les uns et les autres l’avaient compris très différemment.

Il s’agissait d’entériner le fait qu’il y avait deux vainqueurs. Cela pouvait se faire en créant un poste de « chief executive officer » , de chef de l’exécutif, pour le candidat arrivé en second.

Chacun l’a bien voulu, en voulant que ce soit l’autre. Et tout le monde semblait content. Ils se sont satisfaits de textes du genre «  le premier sera le premier, et le second sera le second, mais on ne dira pas que le premier a gagné, ni que le second a perdu »

Kerry a suggéré le recomptage des votes, de tous les votes, ce qui a eu lieu jusqu’à l’ouverture des premières urnes litigieuses, à la fin du mois d’Août. Très mauvais signe : la perte totale de souveraineté : les deux principaux candidats demandent que ce soient les forces de l’OTAN qui amènent les urnes à Kaboul !

Kerry a mis sur pied, avec les candidats et Karzaï, trois commissions : l’une chargée de la fusion des programmes gouvernementaux, l’autre chargée de la fusion des programmes électoraux, la troisième chargée de prévoir la constitution du gouvernement. Les deux commissions de programme ont rendu leurs conclusions en moins d’une semaine, et il y régnait une atmosphère sereine : en fait, il y avait aucune divergence sur les programmes, les deux camps étant d’accord pour signer le BSA, l’accord qu’Obama proposait depuis plus de 6 mois à Karzaï.

Par compte, la commission censée proposer les membres du gouvernement n’est arrivée à aucun accord et a arrêté ses travaux.

Le second voyage de Kerry, le 8 Aout, a été un échec. Il n’est pas arrivé à préciser ce que ferait le « chief executive officer » Ce premier ministre n’a pas sa place dans une constitution qui favorise les pouvoirs du président, sur le modèle américain. Abdullah Abdullah a déclaré qu’il ne voyait pas comment la même personne pourrait expliquer la politique du président et diriger l’opposition. La situation est dans l’impasse, ce qui est tragique, parce que l’insécurité augmente. En conséquence l’activité économique régresse gravement. Exportations - 25% Importations – 30%. La population est épuisée. Seuls les talibans se réjouissent, et seuls ils peuvent profiter de la situation.

5) le profil des deux candidats :

Si le débat d’avant le premier tour a été intéressant, c’est parce que nous avons affaire à des candidats qui ont un réel poids politique, et une réelle expérience.

Le docteur Abdullah est un ancien conseiller de Massoud, médecin ophtalmologiste, il a été formé au Pakistan où il s’est réfugié un moment. Il parle bien anglais et français. Il a pour lui d’avoir vécu le moment de la guerre civile en Afghanistan, comme Massoud ; Bien que de père pachtoun, les afghans le tiennent généralement pour le représentant des persanophones ouzbeks et tadjiks. Mais il a eu aussi de nombreuses voix dans la région de Kandahar, le vote n’a pas été purement ethnique.

Ministre des affaires étrangères du 1 er gouvernement Karzaï il a participé au gouvernement de 2001 à 2005.

Il a été candidat aux présidentielles en 2009, et il a jugé qu’il était largement victime de fraudes. (Il avait obtenu 31% des voix) Cette expérience des fraudes de 2009 explique son intransigeance aujourd’hui.

D’un caractère assez ouvert, il essaye de retenir ses partisans, et affirme en permanence que la violence n’est pas une solution.

Ashraf Ghani est économiste et anthropologue. Il a étudié d’abord au Liban, puis aux Etats Unis, où il a enseigné l’anthropologie et les sciences sociales dans des universités prestigieuses ; sa réputation était celle d’un intellectuel bienveillant et plutôt conciliant de caractère : le rôle qu’il a joué dans le roman électoral démontre qu’il sait être dur. Il a été ministre de l’économie de juin 1002 à décembre 2004. Il a été ensuite chancelier de l’université de Kaboul.

Il a été également responsable à la banque mondiale, à partir de 91. Un de ses atouts est d’avoir été à l’étranger pendant la guerre civile, et donc de ne pouvoir être accusé d’avoir du sang sur les mains. On peut lui reprocher d’avoir joué sur les clivages ethniques (l’apparition subite de son nom tribal pachtoune). On peut lui reprocher aussi d’avoir passé des alliances avec des personnages peu recommandables. Il a surpris dans ce bras de fer électoral : on s’attendait à un personnage plutôt falot et absorbé par ses études universitaires : il s’est affirmé comme un concurrent redoutable.

6) Une ONG doit-elle choisir un candidat ?

Nous avons été sollicités pour signer une pétition virulente qui s’intitule « contre les tricheurs » et qui est orientée entièrement contre le candidat Ashraf Ghani. Nous ne signerons pas cette pétition pour plusieurs raisons.

- Déontologiquement, il ne nous semble pas qu’il appartienne à une ONG, sauf dans des conditions extrêmes, de choisir un gouvernant ou un autre. « Non gouvernementale »  vaut en deux sens : nous ne sommes pas les porte-paroles en Afghanistan du gouvernement français, nous ne sommes pas plus un acteur de la scène politique afghane. Nous venons en aide aux populations, quelque soit leur gouvernement. Les associations relèvent de la société civile, pas de la société politique. Nous pourrions évidemment signer une pétition contre les talibans, dont la politique nie tous les droits de l’homme et de la femme, mais aucun des deux candidats n’est taliban. Il nous semble qu’aucun des deux candidats ne menace la jeune démocratie afghane.

- Il y a eu des tricheurs. Il y a eu tricherie en masse. Elle n’est pas nécessairement le fait des candidats, ou d’un candidat, mais plutôt de leur entourage. Ces basses œuvres ne sont généralement pas le fait des candidats, mais de leurs équipes. Nous estimons par ailleurs que la fraude n’a pas été unilatérale.

Conclusion

La « fatigue afghane » qui saisit les responsables politiques (ils sont incorrigibles, ces afghans, qu’ils se débrouillent entre eux) peut être une maladie mortelle pour le pays.

La « fatigue afghane » entraîne un désintéressement massif, et l’abandon des actions d’aide et de soutien. En cas d’affrontements armés, comme pendant la guerre des moudjahidins, les afghans seraient dans cette phase les principaux responsables de leur malheur.

Espérons que cela ne se produira pas.

La population veut le calme et la paix qui permettront la reprise de l’activité économique.

Le rôle des associations est d’être du côté de cette population, sans s’engager dans le soutien à l’un ou l’autre candidat.

Espérons que les deux leaders auront la sagesse de faire faire à leur pays l’économie d’une nouvelle guerre civile.

Entre temps les talibans continuent leurs attaques, particulièrement ces derniers jours. Pour Vendredi 19 septembre, on compte déjà 4 policiers tués dans la province de Laghman, l’attaque d’un marché près de Hérat, qui a tué deux policiers afghans et un nombre indéterminé de civils.

On repart avec une statistique de trois ou quatre attentats talibans par jour.

                                                                                                     Michel T.

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